Sorti de dizaines d'années d'isolement avec l'entrée en vigueur en janvier de l'accord nucléaire et la levée des sanctions internationales, l'Iran et ses 79 millions d'habitants s'ouvrent aux industriels occidentaux, et Paris compte bien y prendre sa part.
Le ministre iranien des Transports Abbas Akhoundi a annoncé dimanche que lors de cette visite, "le contrat pour l'achat de 114 Airbus sera signé".
De source proche du dossier, on précise cependant qu'à l'heure actuelle, il ne peut y avoir autre chose que des lettres d'intentions ou des protocoles d'accords, car l'embargo n'est pas entièrement levé. Mais ensuite, il n'y a pas loin de la coupe aux lèvres et on peut vite parvenir à des contrats, car l'Iran a grand besoin de renouveler sa flotte de moyens et long-courriers, précise-t-on.
De grosses entreprises françaises, comme Total, sont aussi sur les rangs, et Bouygues, ADP et Vinci souhaitent participer à l'extension ou à la gestion de plusieurs aéroports iraniens.
M.Rohani rencontrera à Paris les responsables du Medef et le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, indique l'AFP.