Selon une source proche des milieux d'affaires, le montant total des contrats devait atteindre jusqu'à 17 milliards d'euros, grâce à la levée des sanctions, le 16 janvier, avec l'entrée en vigueur de l'accord historique sur le nucléaire iranien.
"Cet accord marque un changement de saison extraordinaire", a déclaré M. Renzi à la presse, tout en souhaitant qu'il ne soit que "le premier pas vers une nouvelle saison de paix et de prospérité pour l'Iran comme pour toute la région".
"Si nous avons trouvé un accord sur le nucléaire, nous pouvons et nous devons trouver un accord sur la Syrie, en vue d'une solution pacifique qui permettre une transition politique vers la démocratie", a-t-il ajouté.
Rohani destaca desde Italia soluciones políticas para problemas regionales. https://t.co/T7GxfRIjla pic.twitter.com/ZCUlTEVO7i
— Edwal Quilarque (@EQuilarqueS_cas) 26 января 2016
Quant aux nouveaux contrats, "c'est seulement le début", a insisté le chef du gouvernement italien, soulignant aussi les perspectives d'échanges culturels et universitaires entre l'Iran et l'Italie, "deux superpuissances de la beauté et de la culture".
"Le marché iranien s'offre aux investisseurs italiens et européens pour leur permettre de s'implanter ensuite dans toute la région", a pour sa part noté M. Rohani, selon la traduction en italien de ses propos en farsi.
Parmi les entreprises concernées: la société d'exploration et d'ingénierie pétrolière Saipem, le groupe Danieli, spécialiste de la construction d'usines sidérurgiques, la société de construction navale Fincantieri ou encore la compagnie publique des chemins de fer, indique l'AFP.
Avant la mise en place des sanctions, l'Italie était le premier partenaire économique et commercial de l'Iran avec des échanges de sept milliards d'euros par an. Ils sont tombés depuis à 1,6 milliard.