"Atterri à Rome. Impatient de renforcer les liens bilatéraux et d'explorer les opportunités pour un engagement constructif", a écrit M. Rohani à la mi-journée sur son compte Twitter.
Landed in #Rome. Looking forward to deepening bilateral ties & exploring opportunities for #ConstructiveEngagement. pic.twitter.com/PoIgIm7edo
— Hassan Rouhani (@HassanRouhani) 25 января 2016
Reçu pour un déjeuner de travail par son homologue italien, Sergio Mattarella, avant une rencontre et un dîner avec le chef du gouvernement Matteo Renzi en soirée, le président iranien devait aussi s'entretenir mardi matin avec le pape François.
Mardi matin, M. Rohani doit aussi s'exprimer devant un forum économique Italie/Iran, un rendez-vous très attendu par les industriels transalpins.
Dans leur course aux contrats, ils sont en effet avantagés par rapport aux Américains, car Washington — qui n'a plus de relations diplomatiques depuis 35 ans avec Téhéran — va maintenir des sanctions dans le secteur pétrolier contre toute entreprise soupçonnée de financer le terrorisme.
Avant l'entrée en vigueur des sanctions, les échanges entre l'Italie et l'Iran s'élevaient à 7 milliards d'euros. Ils sont actuellement de quelque 1,6 milliard, dont 1,2 milliard d'exportations italiennes.