"Daech a commencé à nous bombarder avec des munitions artisanales chargées au chlore. Nous n'avions pour toute protection que des masques d'infirmerie. Plusieurs des nôtres ont eu les bronches séchées, certains ont dû être évacués. Les médecins ont eu du travail toute la nuit", a-t-il témoigné.
L'interlocuteur de Sputnik a ajouté que la situation humanitaire dans la région était préoccupante. "Il y a des camps de réfugiés et des combats un petit peu partout… Pour l'instant c'est essentiellement le gouvernement kurde qui aide ces réfugiés. Moi je n'ai pas vu de choses officielles gouvernementales (de la part des Occidentaux) sur place apporter une aide à quiconque", a-t-il confié à Sputnik.
"Nous estimons que les forces non gouvernementales dans la région… utilisent des armes chimiques au cours des hostilités", a déclaré M. Clapper en présentant son rapport devant le comité du Sénat chargé des forces armées.
Il s'agit du premier cas d'utilisation d'armes chimiques par les terroristes depuis l'attaque au gaz sarin perpétrée par les membres de la secte Aum Shinrikyo à Tokyo en 1995, selon le responsable.
Après un massacre à l'arme chimique près de Damas en août 2013, la Syrie a accepté de déclarer et de remettre son arsenal chimique dans le cadre d'un accord supervisé par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).