"Nous avons pu établir qu'ils (Corée du Nord) ont été capables de lancer en orbite un satellite ou un autre dispositif spatial", a confirmé Peter Cook, ajoutant qu'à cet égard les Etats-Unis s'apprêtaient à élargir ses systèmes de défense antimissile en coopération avec Seoul.
Se référant à des sources officielles, CBSNews rapporte toutefois que le satellite nord-coréen éprouve des difficultés dans l'espace, "faisant des culbutes" sans avoir atteint l'orbite stable de la Terre.
Pyongyang a annoncé dimanche avoir procédé au lancement d'une fusée de longue portée. Le tir, ordonné par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a permis de "placer avec succès le satellite d'observation de la Terre Kwangmyongsong 4 (Etoile éblouissante) en orbite". Selon les déclarations officielles de Pyongyang, il s'agit du quatrième lancement réussi d'un satellite nord-coréen, mais le missile lancé dimanche s'est avéré plus puissant que ses prédécesseurs et doté d'une plus grande portée de vol.
Au sein du Conseil de sécurité de l'Onu, les Etats-Unis ainsi que le Japon, le Royaume-Uni, la France et la Corée du Sud plaident pour de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord.La Corée du Nord avait informé l'Onu de sa volonté de lancer son propre satellite avant le 25 janvier afin de contribuer au développement de la technologie balistique nord-coréenne de longue portée. Néanmoins, les résolutions des Nations Unis ne permettent pas à Pyongyang de lancer des missiles en utilisant des technologies balistiques.