Le président américain, Barack Obama, a salué dans un communiqué publié à Washington la signature d'un accord qui "renforcera notre leadership à l'étranger et soutiendra les emplois ici aux Etats-Unis".
L'accord a été signé par l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les Etats-Unis et le Vietnam.
Pour entrer en vigueur, il doit être ratifié sous deux ans par les Parlements nationaux et notamment par le Congrès américain où il suscite une hostilité croissante, spécialement dans cette période de campagne présidentielle.
M.Obama a pressé le Congrès de ratifier ce texte "aussi rapidement que possible".
Le Canada voisin veut, pour sa part, engager un débat avant d'entamer un processus de ratification parlementaire.
Très vaste, l'accord vise à fixer les règles du commerce et des investissements internationaux au 21e siècle et compte pousser la Chine à adapter ses propres règles en matière de commerce, d'investissement et de droit commercial à celles établies par le TPP.
Il prévoit une ouverture substantielle des marchés des produits agricoles pour le Canada, les Etats-Unis et le Japon, que cela soit pour le sucre, le riz, le fromage ou le bœuf.
Il concerne aussi des secteurs comme l'échange de données et la propriété intellectuelle qui n'étaient pas couverts par de précédents accords multilatéraux.
L'accord va permettre d'offrir "un meilleur accès aux biens et services à plus de 800 millions de personnes dans les pays du TPP, qui représentent 36% du PIB mondial", a-t-il ajouté.
Si les promoteurs du TPP assurent qu'il permettra de doper la croissance économique dans la région, plusieurs organisations non-gouvernementales affirment que cet accord débouchera sur une déréglementation généralisée au bénéfice exclusif des multinationales.
A Auckland, des manifestants ont bloqué des routes pour protester contre la signature de l'accord qui entraînera, selon eux, des suppressions d'emplois.