Enfants syriens dans des usines turques de H&M: la marque réagit

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H&M affirme avoir renoncé à coopérer avec son fournisseur turc qui embauchait des enfants syriens dans ses usines.

Selon un rapport publié lundi par l'ONG Business and Human Rights Resource Centre, des mineurs syriens sont employés illégalement dans les usines des fournisseurs de chaînes de magasins de vêtements, dont H&M et Next.

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Le groupe H&M a réagi en affirmant avoir "immédiatement renoncé", en 2015, à coopérer avec son fournisseur turc après avoir constaté des cas d'embauche d'enfants dans une de ses usines.

"H&M n'accepte pas le travail des enfants sous toute forme que ce soit (…). Tous les fournisseurs de H&M sont tenus de respecter notre stricte Code de conduit", a indiqué la chaîne sur son site officiel.

"Lorsque H&M reçoit des informations selon lesquelles des enfants sont embauchés dans n'importe quelle partie de sa chaîne de fournisseurs, nous prenons directement toutes les mesures nécessaires", souligne le groupe.

La marque Next a port sa part dévoilé une note de conduite transmise à la Turquie pour renforcer le contrôle de leurs employés. Dans la liste de règles imposées dans les usines de ses fournisseurs, on trouve notamment la garantie d'un "traitement équivalent" des jeunes travailleurs syriens et des jeunes turcs ainsi que l'interdiction d'expulser les employés syriens.

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La Turquie accueille aujourd'hui plus de 2,2 millions de Syriens qui ont fui la guerre civile en cours depuis 2011 dans leur pays. Environ 250.000 d'entre eux sont hébergés dans des camps près de la frontière mais la très grande majorité se sont installés dans les grandes villes du pays. Ils y vivent dans des conditions très précaires, marquées par le travail au noir ou la mendicité.

Selon les estimations de Business and Human Rights Resource Centre, entre 250.000 et 400.000 réfugiés syriens travaillent illégalement en Turquie, ce qui fait d'eux des cibles pour les trafiquants.

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