Selon un rapport publié lundi par l'ONG Business and Human Rights Resource Centre, des mineurs syriens sont employés illégalement dans les usines des fournisseurs de chaînes de magasins de vêtements, dont H&M et Next.
"H&M n'accepte pas le travail des enfants sous toute forme que ce soit (…). Tous les fournisseurs de H&M sont tenus de respecter notre stricte Code de conduit", a indiqué la chaîne sur son site officiel.
"Lorsque H&M reçoit des informations selon lesquelles des enfants sont embauchés dans n'importe quelle partie de sa chaîne de fournisseurs, nous prenons directement toutes les mesures nécessaires", souligne le groupe.
La marque Next a port sa part dévoilé une note de conduite transmise à la Turquie pour renforcer le contrôle de leurs employés. Dans la liste de règles imposées dans les usines de ses fournisseurs, on trouve notamment la garantie d'un "traitement équivalent" des jeunes travailleurs syriens et des jeunes turcs ainsi que l'interdiction d'expulser les employés syriens.
Selon les estimations de Business and Human Rights Resource Centre, entre 250.000 et 400.000 réfugiés syriens travaillent illégalement en Turquie, ce qui fait d'eux des cibles pour les trafiquants.