Le rapport cité par Amnesty International dévoile les activités de l'administration turque qui entrent en contradiction avec la politique migratoire européenne. Alors que les discussions sur les réfugiés entre l'Union européenne et la Turquie continuaient, les autorités turques transportaient des migrants sur plus de 1.000 kilomètres à destination de centres de détention isolés. Certains réfugiés avaient même été poussés à revenir dans leur pays d'origine.
"Pousser les réfugiés et les demandeurs d'asile à revenir dans des pays comme la Syrie ou l'Irak est non seulement irréfléchi mais, également, entre en contradiction avec le droit international", a déclaré John Dalhuisen, directeur d'Amnesty International pour l'Europe et l'Asie centrale.
Dans cette situation, Amnesty International souligne la menace de graves problèmes liés à la violation des droits de l'homme qui pourrait ainsi apparaître dans la politique actuelle de l'Union européenne qui mise sur la Turquie dans ses tentatives de résoudre la crise migratoire.