Dans une interview accordée à l'agence RIA Novosti, le chef de la délégation de la Croix-Rouge en Ukraine, Alain Aeschlimann, évoque les convois humanitaires envoyés par Moscou dans le Donbass, l'assistance médicale apportée aux habitants de cette région ravagée par les bombardements ukrainiens et les relations entre le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les autorités de Kiev.
Interrogé sur la situation humanitaire dans l'Est de l'Ukraine, le responsable de la Croix-Rouge a déclaré que cette situation était très grave malgré l'arrêt des hostilités et la trêve, laquelle demeure extrêmement fragile. M. Aeschlimann a cependant souligné qu'il était intéressant de noter que par rapport à de nombreux autres conflits, l'assistance médicale sur les territoires contrôlés par les insurgés se situait à un niveau assez élevé. "Ils ont suffisamment de médecins et d'infirmières", a constaté l'interlocuteur de l'agence avant d'ajouter qu'il "admirait leur travail difficile, mais très important effectué dans des conditions aussi dangereuses".
Prié de préciser le nombre de ressortissants russes portés disparus dans le Donbass depuis le début du conflit, M.Aeschlimann a fait savoir que la délégation avait reçu une quarantaine de demandes de recherche.
"Huit personnes ont été retrouvées. Nous poursuivons ce travail", a-t-il conclu.