La grande aiguille de la Pendule de l'apocalypse, qui symbolise l'imminence d'un cataclysme planétaire, indique toujours minuit moins trois, comme l'année dernière, ont annoncé mardi des scientifiques du magazine The Bulletin of the Atomic Scientists lors d’une conférence de presse à Washington.
Le groupe de scientifiques américains, rassemblant entre autres les physiciens nucléaires qui ont créé les bombes atomiques utilisées par les Etats-Unis à Hiroshima et Nagasaki, s’est réuni autour du magazine The Bulletin of the Atomic Scientists (BAS) en 1947. C’est cette même année qu’a été imaginée l’horloge de la fin du monde, qui est devenue non seulement le logotype du magazine, mais également le symbole – désormais célèbre – du danger des armes nucléaires.
Depuis la création du magazine, la rédaction surveille le régime de non-prolifération nucléaire et avertit régulièrement la communauté internationale du danger d’une guerre nucléaire totale qui, selon les scientifiques, serait capable d’anéantir la civilisation humaine.
Le dernier déplacement de l'aiguille remonte au 10 janvier 2012, quand elle avait été avancée d'une minute pour indiquer 23h55. La dernière fois qu’elle s’est retrouvée aussi près de l’heure fatidique de minuit, c’était en 1984, année où elle indiquait également 23h57, conséquemment aux nouvelles tensions dans les relations américano-soviétiques. Le "record" remonte toutefois à 1953, lorsqu'elle indiquait 23h58.