"Etant donné que l'Europe est de plus en plus divisée, les bénéfices économiques et sécuritaires qui devaient résulter du partenariat avec l'Union européenne ne sont plus évidents pour certains pays d'Europe centrale et orientale. Pour cette seule raison, la Pologne et la Hongrie étaient et restent critiques envers les institutions de l'UE. Ils défendront les mesures visant à geler le processus d'intégration continentale tout en cherchent à récupérer les prérogatives nationales transférées à Bruxelles".
Selon les analystes, la Pologne travaillera avec les gouvernements des autres pays de la région. Varsovie essaiera de resserrer ses liens avec la République tchèque, la Slovaquie, la Roumanie, la Hongrie et les pays baltes pour élaborer un ordre du jour commun. Toutefois, ce sera complexe car ces pays ont des approches différentes des menaces qui, d'après les autorités polonaises, émanent de la Russie.
Cependant, selon eux, les divergences entre les intérêts de la Pologne et ceux des autres pays sont très nombreuses.
"La Pologne et la Hongrie voient différemment le rôle de la Russie. La Slovaquie, tout comme la Hongrie, préconise une position plus souple à l'égard de la Russie, car elle est préoccupée par sa sécurité énergétique. La Lituanie, quoiqu'elle partage l'attitude polonaise envers la Russie, ne partage pas son euroscepticisme", note l'article.