La question la plus fréquente de la campagne électorale porte selon elle sur la normalisation des relations russo-polonaises.
"Au cours de la campagne électorale, je n'ai observé d'état d'esprit antirusse nulle part en Pologne. Nous, Polonais, ne sommes pas russophobes", a-t-elle déclaré.
"Naturellement, la question géopolitique a une grande importance, mais nous sommes voisins tout de même", a-t-elle poursuivi. "C'est pourquoi il faut régulariser nos relations".
Consciente des différends entre la Pologne et la Russie sur de nombreux sujets, l'annexion de la Crimée entre autres, Mme Ogorek a estimé que cela "ne signifie pas que nous ne pouvons pas discuter d'autres sujets où l'on pourrait parvenir à une position commune (…). On peut ne pas accepter la position de Vladimir Poutine, mais il faut quand même entamer une discussion. C'est la seule solution possible", est persuadée la femme politique.
Commentant la situation tendu en Europe, Mme Ogorek a dit que le Vieux continent traversait une période toujours changeante, compte tenu surtout de la crise de migrants dont on ne trouve pas de solution jusqu'ici, et s'est montrée très préoccupée par la quantité de réfugiés débarquant sur le continent jour après jour.
Il est temps, selon elle, de lancer une alerte, car on sait déjà qu'il y a au moins 5% de terroristes parmi les migrants, et le terrorisme donc s'avère être une plateforme sur laquelle on devrait négocier au sein de l'Europe, ainsi qu'avec la Russie, a-t-elle résumé.