Parmi les sources potentielles du signal, poursuivent les chercheurs, figurent deux comètes à queue ondulée, 266P/Christensen et P/2008 Y2 (Gibbs), dont le passage aux alentours de la constellation du Sagittaire entre le 15 juillet et 27 août 1977 n'avait pas été pris en compte à l'époque.
Le noyau de ces comètes — observées pour la première fois après 2005 — est entouré d'immenses nuages d'hydrogène, dont le rayon atteint plusieurs millions de kilomètres. Selon les astronomes, la source du signal Wow! se trouverait au cœur même de ces nuages poussiéreux.
Le signal "Wow!" est une insoluble énigme scientifique… Plus pour longtemps? > https://t.co/C3Pe1i0eYo #space pic.twitter.com/m07xqEidT3
— T'es pas net! (@tespasnet) 12 Janvier 2016
Toujours est-il que tous les experts ne partagent pas cette hypothèse. Ainsi, le chercheur du Laboratoire du mouvement réactif de la NASA à Pasadena, James Bower, souligne que les signaux d'une longueur d'onde de 27 cm ne sont pas typiques de ce genre de comètes (cette longueur d'onde correspond au signal Wow!, ndlr).
Loin d'admettre leur défaite, les astronomes américains envisagent de vérifier leur hypothèse le 25 janvier 2017 et le 7 janvier 2018. Le choix des dates ne relève pas du hasard: elles correspondent au passage respectif des deux comètes.
C'est l'astrophysicien Jerry R. Ehman qui observa le phénomène alors qu'il travaillait avec le radiotélescope sur un projet SETI. Stupéfié de voir à quel point le signal correspondait à la signature attendue d'un signal interstellaire dans l'antenne utilisée, Ehman a entouré au stylo le passage correspondant sur la sortie imprimée et a écrit le commentaire Wow! dans la marge à côté. Ce commentaire est devenu le nom du signal.