"Même si actuellement nous n'avons reçu qu'un peu moins de la moitié des données recueillies par la sonde New Horizons, un large florilège de nouveaux résultats scientifiques sont déjà en passe d'émerger", a fait remarquer Alan Stern, le chef de l'équipe scientifique chargée de la mission.
Les images en question, déjà publiées sur le site officiel de la NASA, montrent des traces d'activité géologique à la surface de la planète naine et notamment des "jardins suspendus". Ces structures rocheuses, dont la formation sur Terre est due à l'érosion éolienne (dégradation du sol sous l'action du vent, ndlr), sont composées de falaises abruptes qui bordent le "cœur" de Pluton.
Less than halfway through transmitting #PlutoFlyby data & we've already learned so much: https://t.co/m5MakvebpE pic.twitter.com/n4yWmiDILX
— NASA (@NASA) 17 декабря 2015
Selon les géologues, la formation de tels reliefs relève d'une évaporation progressive d'azote liquide, qui parvient à s'échapper du manteau de Pluton parsemé de fissures, notamment dans les régions limitrophes de son "cœur" glacé.
Les "jardins suspendus", poursuivent les chercheurs, ne sont pas la seule merveille que nous réserve la planète naine. Ainsi, Charon, l'un de ses satellites, serait doté d'une fine atmosphère d'ammoniac dont l'origine, selon les scientifiques, pourrait en partie être associée à l'évaporation de ce gaz, présent en abondance à la surface du corps céleste.
La sonde New Horizons a été lancée le 19 janvier 2006, poursuivant l'objectif d'étudier la planète naine Pluton et ses satellites. En juillet 2015, elle s'est approchée au plus près de Pluton et a acheminé vers la Terre une série de photographies et de données qui devraient permettre d'étudier en profondeur la planète et ses environs.