L'équipe de l'OIAC enquêtait sur onze incidents "signalés par la République arabe syrienne et concernant l'emploi de produits chimiques toxiques". Le document ne précise pas la localisation ni les circonstances des incidents.
"Les personnes affectées ont peut-être été exposées à une certaine substance irritante non persistante", mais les enquêteurs n'ont "pas trouvé de preuves qui éclaireraient davantage la nature spécifique de l'exposition ou sa source".
Dans un cas, précise le rapport, "l'analyse de quelques échantillons sanguins indique que les personnes ont été exposées à un moment donné à du sarin ou à une substance similaire au sarin".
L'OIAC estime donc "qu'une autre enquête s'avérerait nécessaire" pour faire toute la lumière sur ces incidents, indique l'AFP.
En ce qui concerne les infrastructures de production de ces armes, notamment des souterrains et des hangars, les enquêteurs de l'OIAC et de l'ONU "ont vérifié la destruction de 11 des 12 installations" restantes, indique le rapport, qui porte sur la période du 24 novembre au 21 décembre derniers.
L'OIAC s'était déclarée le mois dernier "gravement inquiète" de l'utilisation continue d'armes chimiques en Syrie.
Après un massacre à l'arme chimique près de Damas en août 2013, la Syrie avait accepté de déclarer et de remettre son arsenal chimique dans le cadre d'un accord supervisé par l'OIAC.