D'après un arrêté publié dimanche dans le Journal Officiel de la République française (JORF), le ministère français des Affaires sociales a autorisé l'utilisation de sulfate d'atropine injectable en cas d'"exposition de personnes à des neurotoxiques organophosphorés".
"Le risque d'attentats terroristes et le risque d'exposition aux neurotoxiques organophosphorés constituent des menaces sanitaires graves qui appellent des mesures d'urgence", stipule l'arrêté signé par le ministre français des Affaires sociales Benoît Vallet suite aux attentats de Paris perpétrés dans la nuit du 13 au 14 novembre.
Le sulfate d'atropine solution injectable, fabriqué par la Pharmacie centrale des armées, sera stocké et distribué éventuellement par les hôpitaux concernés et les professionnels de santé intervenant dans le cadre des services d'aide médicale urgente.
Plusieurs fusillades et attentats-suicides quasi simultanés ont visé six points de Paris et sa proche banlieue le 13 novembre 2015. Les attentats ont fait au moins 129 morts et 350 blessés. Le président Hollande a décrété l'état d'urgence.