Deux mosquées sunnites dans le centre de l'Irak ont été visées ce lundi avant l'aube par des attentats à la bombe, l'exécution d'un dignitaire chiite par l'Arabie saoudite sunnite faisant craindre une escalade entre les deux communautés.
La mise à mort samedi en Arabie saoudite du chef religieux chiite saoudien Nimr Baqer al-Nimr, un critique virulent du pouvoir à Ryad, a suscité une montée des tensions entre Téhéran et Ryad.
Elle suscite aussi l'inquiétude de l'ONU, des Etats-Unis et de l'Union européenne (UE) qui craignent qu'elle n'enflamme davantage les tensions entre chiites et sunnites dans la région.
Le 2 janvier, des manifestants chiites ont commencé à protester contre l'exécution samedi du chef religieux chiite Nimr al-Nimr parmi 47 personnes condamnées pour terrorisme en Arabie saoudite.
Le cheikh Nimr avait été condamné à mort en octobre 2014 pour "sédition", "désobéissance au souverain" et "port d'armes" par un tribunal de Ryad spécialisé dans les affaires de terrorisme. Son arrestation en juillet 2012 s'était déroulée de manière mouvementée et deux de ses partisans avaient été tués au cours des manifestations qu'elle avait provoquées.