Ses divergences avec l'Occident sur le dossier ukrainien, qui perdurent depuis près de deux ans, ont dispensé Vladimir Poutine d'assister aux sommets du G8 et UE-Russie. Les consultations annuelles entre la Russie et l'Allemagne ont également été interrompues et toute négociation avec la Turquie est gelée.
Le leader russe participe tout de même habituellement aux sommets annuels du G20 et de l'APEC — c'est à lui qu'il revient de décider s'il veut se rendre dans tel ou tel pays à un moment donné.
En ce qui concerne l'Organisation du Traité de sécurité collective, sa présidence est passée à l'Arménie en décembre 2015. Erevan a annoncé que le prochain sommet de l'OTSC se déroulerait en automne 2016, pour évoquer la sécurité internationale et régionale face aux défis de l'extrémisme et du terrorisme.
Quant à l'Union économique eurasiatique (qui réunit la Russie, le Kazakhstan, l'Arménie et le Kirghizstan), sa présidence passera dès 1er janvier 2016 au Kazakhstan qui s'occupera de l'organisation de la prochaine rencontre des leaders de l'UEEA.
Vladimir Poutine participe également aux rencontres du "Quartet Normandie" qui réunissent les leaders russe, français, allemand et ukrainien. Ce format avait été créé il y a 18 mois pour trouver une solution à la crise en Ukraine, et a notamment adopté les accords de Minsk en février 2015.
Outre les rencontres internationales, Vladimir Poutine devrait participer à de nombreuses négociations bilatérales en 2016. Ainsi, le leader russe échange traditionnellement des visites annuelles avec ses homologues chinois et iranien.
D'après Iouri Ouchakov, assistant du président russe, "Vladimir Poutine est invité en permanence dans des pays différents". "Il invite lui-aussi tous les leaders à Moscou, mais cela ne signifie pas que les hôtes arriveront dès le lendemain", explique-t-il.
Le Kremlin attend les visites de certains leaders étrangers en 2016. Ainsi, le Grand-duc de Luxembourg devrait se rendre en Russie pour une visite d'État. Iouri Ouchakov a également mentionné la visite éventuelle de Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, roi saoudien, début 2016.