"Il s'agit d'une installation sans précédent destinée à étudier la physique du micromonde. Ce projet nous intéresse beaucoup et nous avons proposé notre version au CERN. Cette année, le CERN a décidé que notre variante servira de base au projet" du plus grand collisionneur circulaire de l'avenir, a indiqué M.Levitchev.
"Ayant bien étudié ce phénomène, nous avons proposé de l'utiliser pour une grande installation et cela a bien marché. Nous avons mis du temps pour persuader nos collègues du CERN. Ils ont fini par accepter nos arguments", a conclu le scientifique.
Le projet FCC a été lancé en 2014, suite à la découverte du boson de Higgs, considéré comme la clef de voûte de la structure fondamentale de la matière.
Une étude conceptuelle pour le FCC doit être prête d'ici 2018, d'après M.Levitchev.
Le FCC représentera un système de collisionneurs dont le premier — un collisionneur leptonique électron-positron — fournira des faisceaux à des énergies de 45 à 175 gigaélectronvolts (GeV). Il permettra d'étudier le boson de Higgs, mais aussi de créer l'infrastructure du FCC (un tunnel et d'autres installations complexes) qui serviront plus tard à un autre collisionneur plus puissant.
Cet autre collisionneur hadronique proton-proton aura une énergie de 50 teraélectronvolts (TeV) au centre de masse (pour comparaison, le LHC est à 14 TeV).
Selon le CERN, de tels accélérateurs de particules permettraient de repousser les frontières de nos connaissances dans le domaine de la physique des particules.