En raison d'une importante pollution de l'air, Pékin a vécu quatre jours d'alerte rouge. Face à l'urgence, les sociétés chinoises ont vite saisi l'opportunité pour promouvoir le sud salubre afin d'y attirer les employés qualifiés, rapporte le New York Times.
Ami Li, le DRH d'une entreprise technologique de Shenzhen spécialisée dans les smartwatch, présente l'air de Shenzhen comme un avantage dans son travail.
"On n'a pas à porter de masques de protection. Notre compagnie est entourée d'arbres verts, et tout y est propre et pur", remarque-t-elle.
Beijing residents endured heavy smog on the last day of a red alert for pollution on Tuesday https://t.co/otFmmKvzvF pic.twitter.com/Tlakpwi5bz
— New York Times World (@nytimesworld) 22 декабря 2015
A Pékin, l'air n'est pas considéré comme un catalyseur de fuite des cerveaux vers le sud, du moins pour l'instant. Pas plus qu'il n'y a de personnes âgées prêtes à fuir le smog de Pékin pour le sud de la Chine, à l'instar des retraités américains qui envahissent la Floride.
Roughly 50 cities in N & E China issue air pollution alerts in most recent bout of smog https://t.co/ldRAfs5Mrk pic.twitter.com/6bCHYjT24X
— China Xinhua News (@XHNews) 23 декабря 2015
Pékin a imposé mardi des mesures restrictives telles que la limitation de la circulation, l'arrêt de la production et la fermeture des écoles.
La société immobilière de Shenzhen, JJS Home, a décidé de mettre de l'avant l'air frais de la mer afin d'attirer de jeunes employées.
"Il est évident que les jeunes font plus attention à leur santé que leurs parents", dit Chen Li, le DRH de JJS Home. "Il fait toujours soleil à la mi-hiver. Nous étions en t-shirts, le week-end dernier, pendant que Pékin était dans la noirceur".
Jusqu'ici les pubs sur les sites web de recrutement n'ont pas encore apporté beaucoup de fruits, a fait remarquer M. Chen.