Cette demande est l'un des quatre grands axes de réforme proposés par le Premier ministre dans la perspective du référendum sur le maintien de son pays dans l'UE qui doit avoir lieu d'ici la fin 2017 au plus tard.
La question des aides sociales est à la fois plus importante aux yeux du public britannique et la plus problématique, puisqu'elle se heurte au principe de libre circulation et de non discrimination entre citoyens européens, rapporte l'AFP.
Une source diplomatique interrogée par l'AFP jeudi a évoqué la possible mise en place d'un système de "frein d'urgence" pour contenter la Grande-Bretagne sur l'immigration.
Le porte-parole a rappelé que le Premier ministre était "ouvert à différentes manières de gérer ce dossier" mais qu'il était impératif d'obtenir "un accord qui permette de contrôler l'immigration en provenance de l'Union européenne".
David Cameron a renoncé la semaine dernière à obtenir un accord avec ses partenaires sur les réformes qu'il souhaite de l'UE dès la semaine prochaine.
Le président du Conseil européen Donald Tusk table désormais sur un accord lors du Conseil européen des 18 et 19 février, qui réunira les chefs d'État et de gouvernement de l'UE à Bruxelles.