Le président syrien Bachar el-Assad a souligné dans une interview accordée à l'agence espagnole EFE qu'il n'avait pas l'intention de s'installer ailleurs qu'en Syrie et ce, quelles que soient les circonstances.
"Non, je n'ai jamais pensé à quitter la Syrie, quelles que soient les circonstances. Une telle idée ne m'a jamais visité. Cela n'arrivera jamais", a affirmé le chef d'Etat syrien, cité par l'agence SANA.
Et d'ajouter qu'il quitterait le pouvoir si le peuple le lui demandait.
Auparavant, le président syrien a indiqué qu'il ne quitterait le pouvoir que si le peuple le lui de demandait et certainement pas sous la pression occidentale.
"Le président arrive au pouvoir par la volonté du peuple lors d'élection, et s'il part, il part parce que le peuple le demande, pas par la volonté des Etats-Unis, du Conseil de sécurité des Nations unies, de la Conférence de Genève ou du Communiqué de Genève", a-t-il relevé plus tôt dans une autre interview.
Jeudi, une conférence de l'opposition syrienne extérieure a clôturé ses travaux à Riyad. Elle a formé un soi-disant conseil suprême, fort de 32 personnes. Les participants ont discuté des perspectives de règlement politique du conflit syrien, de cessez-le-feu et de redressement de la Syrie. Ils ont également déclaré avoir pour but d'obtenir le départ du président Bachar el-Assad dès le début de la période de transition.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian a dénoncé vendredi la réunion des opposants syriens à Riyad, en déclarant qu'elle se trouvait en contradiction flagrante avec les résultats de la conférence "Vienne-2" sur la Syrie.
"Il ne sera pas permis que des groupes terroristes se présentent comme des opposants modérés et cherchent à déterminer l'avenir de la Syrie et de la région (…) Seul le peuple syrien peut décider de l'avenir de son pays", a martelé le diplomate.
Le conflit qui déchire la Syrie depuis quatre ans a déjà fait plus de 250.000 morts et poussé à l'exode des millions de personnes.