Parmi les kamikazes de vendredi 13 à Paris, deux ont été identifiés comme ayant gagné l’Europe en tant que réfugiés, d’après le Parquet de Paris. Une faille du système de sécurité est évidente, a indiqué à Sputnik le député français du Front National (FN) au Parlement européen, Gilles Lebreton.
"C’est l'Union européenne qui en est responsable. Nous (au Front national) avions prévenu depuis très longtemps l’UE des risques de voir s’immiscer des terroristes parmi tous ces migrants (…) C’est aussi la faute de Mme Merkel qui a provoqué un appel d’air ahurissant en signalant que l’Allemagne était prête à accueillir 800.000 migrants", a déclaré M.Lebreton.
"Malheureusement, nous nous y attendions (…) C’est pourquoi nous au FN nous préconisons, par précaution, de rétablir les frontières nationales pour au moins empêcher ces migrants (pour la plupart des migrants économiques, ndlr) qui sont mal contrôlés d’entrer sur notre territoire national", a poursuivi l'eurodéputé.
Selon ce dernier, il faut des centres de contrôle aux frontières extérieures de l’UE, particulièrement en Grèce et en Italie.
"Moi je ne dis pas que tous les terroristes soient des migrants. Mais le problème c’est qu’il y a certains migrants qui sont des terroristes. C’est une information maintenant qui est prouvée, qui est suffisamment inquiétante pour qu’on établisse notre contrôle aux frontières", a indiqué M.Lebreton, tout en admettant que cela ne suffisait évidemment pas pour combattre le terrorisme.
Il a par ailleurs reconnu qu'il y avait aussi parmi les terroristes, des gens ayant la nationalité française, belge ou autre.
"Ça fait longtemps que le FN préconise cette grande coalition en particulier avec la Russie. Nous considérons que Vladimir Poutine est le dirigeant des Etats européens le plus clairvoyant sur la question de la Syrie. Il a tout de suite signalé qu’il fallait aider Bachar el-Assad non pas pour le plaisir de l’aider mais parce que c’est un rempart contre l’Etat islamique (EI) et que c’est notre intérêt que de lui apporter notre aide. Hélas il a fallu attendre 130 morts pour qu’on se rende compte qu’on avait fait une fausse route", a conclu l'eurodéputé.