Selon le rapport du Parlement, ces armes chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaires (CBRN) pourraient être utilisées lors des prochains attentats mondiaux.
"L'EI recrute des centaines d'étrangers, y compris des diplômés des universités occidentales — physiciens, chimistes et programmeurs, qui, selon les experts, sont capables de produire des armes mortelles à partir de substances simples", a déclaré un analyste du Parlement européen, Beatrix Immenkamp.
Les services de renseignement ont aussi prévenu du retour de combattants djihadistes dotés de "connaissances en CBRN". L'étude précise que "150 cas de trafics de matériaux nucléaires ou radiologique sont recensés chaque année".
"À l'heure actuelle, les citoyens européens n'envisagent pas sérieusement la possibilité que des groupes extrémistes pourraient utiliser des CBRN lors d'attaques en Europe. Dans ces circonstances, l'impact d'une telle attaque, si elle se produit, serait encore plus déstabilisant", met en garde le rapport.