Bien que le nombre de sorties soit bien en-dessous de celui du rythme opérationnel des deux guerres du Golfe ou du Kosovo, Mark Welsh, chef d'état-major de l'armée de l'air américaine, a affirmé que les munitions s'épuisaient trop rapidement.
"Nous dépensons nos munitions plus vite que nous ne pouvons les réapprovisionner", a déclaré Mark Welsh, cité par le Washington Times. "Nous avons besoin d'être financés pour assurer notre préparation à un long combat".
Le journal américain précise que l'aviation américaine a utilisé plus de 20.000 bombes et missiles pour lutter contre Daech (Etat islamique).
Au départ, personne n'avait invité la Russie et l'Iran, mais désormais les Etats-Unis appellent activement Moscou à se joindre à cette coalition quand la Russie, au contraire, invite les USA à rejoindre sa propre formation pour combattre l'EI. Et si la configuration comme la composition de ce groupe d'alliés initié par Moscou sont parfaitement transparentes et claires (en fait, tous ces pays sont des voisins de la Syrie), on ne peut pas en dire autant de la version américaine.
Une coalition officielle pour lutter contre l'EI a été réunie par les USA en août 2014, regroupant aussi bien des pays en particulier que des groupes entiers de représentants de l'Otan, de la Ligue arabe et de l'UE. Cela devait montrer la cohésion d'organisations très différentes et l'union des efforts contre le terrorisme.
L'aviation des Etats-Unis et de leurs alliés bombarde les positions de l'EI en Syrie depuis près d'un an, et ce, sans avoir reçu l’aval du Conseil de sécurité de l'Onu ni du gouvernement syrien.
La Russie mène une opération contre le groupe djihadiste Etat islamique en Syrie depuis le 30 septembre, à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Le groupe aérien russe déployé en Syrie comprend plus de 50 avions et hélicoptères dont des chasseurs Su-30SM, des bombardiers Su-24M et Su-34 et des avions d'attaque au sol Su-25.