Les deux leaders ont appelé leurs partenaires à relever le niveau de coordination dans la lutte contre l'Etat islamique en Syrie et insisté sur la nécessité de prévenir des incidents similaires à celui du 24 novembre, alors que les forces aériennes turques ont abattu un bombardier russe ayant selon Ankara violé la frontière nationale.
Evoquant la récente décision de déployer en Syrie des systèmes antiaériens S-400, le chef du Kremlin a souligné que cette mesure ne visait aucunement les partenaires de Moscou dans la lutte antiterroriste, mais qu'elle était plutôt destinée à "assurer la sécurité de l'aviation russe".
De son côté, François Hollande a fait savoir que les deux pays estimaient nécessaire que les frappes aériennes en Syries ne visent que des groupes djihadistes. Il a également annoncé s'être mis d'accord avec M.Poutine pour intensifier l'échange de renseignements entre les forces antiterroristes.
Dans ce contexte, Vladimir Poutine a rappelé que les récents attentats terroristes perpétrés à Paris, au Liban, au Nigeria, au Mali ainsi qu'à bord d'un Airbus A321 russe constituaient "une tragédie commune".
"Nous sommes unis dans notre détermination à en établir et punir les coupables", a-t-il souligné.
François Hollande a pour sa part indiqué que la partie russe pouvait compter sur le soutien de Paris dans l'enquête sur l'attentat contre l'A321 en Egypte revendiqué par l'Etat islamique.