Hollande unifiera-t-il la lutte internationale contre l’EI?

Ce "chassé-croisé diplomatique" commence par un petit-déjeuner à Paris avec le premier ministre britannique David Cameron. Il s'agit pour François Hollande de la première rencontre d'une semaine d'entretiens lors de laquelle il rencontrera le président russe Vladimir Poutine, le chef de l'Etat américain Barack Obama et le président chinois Xi Jinping.

Les attentats de Paris ont transformé François Hollande en « coordinateur militaire international », estime The Wall Street Journal. Néanmoins, selon les responsables français, le chef l'Etat a besoin d'une alliance mondiale afin de vaincre les islamistes.

Mais pour créer cette coalition "mondiale et unie", le président français sera forcé de contourner les "blocages internationaux" et de prendre en compte les problèmes internes de différents pays.

Ainsi, le premier ministre britannique est jusqu'à présent dans l'impossibilité de rejoindre les frappes aériennes contre l'EI en Syrie, car il a besoin de l'approbation du parlement. En 2013, le parlement britannique avait déjà refusé d'autoriser une telle opération, et il n'est pas exclu que la situation puisse se répéter cette année.

Selon le journal, les efforts visant à persuader les Etats-Unis et la Russie de se joindre à la coalition pourraient être eux aussi voués à l'échec, car le président américain Barack Obama refuse toute coopération avec son homologue russe, Vladimir Poutine.

Ainsi, rien n'indique qu'une victoire militaire rapide sur le groupe terroriste Etat islamique soit à portée de main…