En 2013, le parquet a soupçonné Bilal Erdogan d'avoir blanchi l'argent de son père. L'accusation était fondée sur un dossier comprenant des photos ainsi que l'enregistrement de conversations téléphoniques entre le père et le fils. Premier ministre à cette époque, Recep Erdogan aurait chargé son fils de "se débarrasser de tout l'argent de la maison", révèle l'édition fédérale.
En novembre, le ministre de l'Information syrien Omran al-Zoubi a annoncé que la compagnie de transport appartenant à Bilal Erdogan fournissait du pétrole à Daech. Le fils du président turc a également acheté aux terroristes des matières premières et des objets précieux d'une importance historique, a mentionné Omran al-Zoubi.
Entre-temps, le président turc a déclaré être prêt à démissionner advenant le cas où son implication dans des manigances pétrolières serait prouvée. Dans le contexte, Recep Erdogan a de bien mauvaises cartes afin de miser aussi gros, conclut le journal allemand.