Le ministère russe de la Défense a présenté des preuves de l'implication du président turc Recep Tayyip Erdogan et de sa famille dans le trafic de pétrole avec le groupe terroriste Daech. Au lieu d'utiliser ces données dans leurs propres enquêtes, les médias anglo-saxons ont soumis la Russie à une nouvelle attaque informationnelle, l'accusant de vouloir provoquer un scandale international par inimitié envers les dirigeants turcs.
Voice of America a aussi ignoré les images satellitaires présentées par la Russie. Les journalistes de cette radio américaine considèrent comme une preuve les propos du porte-parole du Département d'Etat Mark Toner, selon lequel les autorités des Etats-Unis "ne croient pas que c'est vrai".
Le Financial Times a qualifié de "colérique" la réaction de Moscou et de "propagande" les opinions exprimées dans les médias russes selon lesquelles Erdogan aurait dû se comporter autrement.
Le Guardian britannique a même essayé d'y trouver une signification positive: "La Turquie remplacera probablement les Etats-Unis par la Russie en tant qu'ennemi historique numéro un", note le journal, qui est loin d'entamer sa propre enquête sur ces faits, alors qu'auparavant, il a été réputé pour ce genre de journalisme.