L'essai, le sixième depuis le début de l'année, a été effectué au moyen d'un missile balistique traditionnel tiré depuis le centre de lancement de missiles de Wuzhai, situé dans la province de Shanxi, en Chine centrale.
L'engin expérimental s'est séparé du missile à la limite supérieure de l'atmosphère avant de frapper sa cible située à plusieurs milliers de kilomètres de distance en Chine occidentale, indiqué l'édition se référant à des sources informées.
Selon l'édition, le tir s'est tenu le 23 novembre, puisque la Chine a fermé son espace aérien aux avions militaires et civils à cette date, de 00h53 à 01h40 heure de Pékin.
Le porte-parole du Pentagone Bill Urban a refusé de commenter le récent tir d'essai chinois. "Nous ne commentons pas les tests militaires chinois, mais nous surveillons soigneusement les activités de la Chine visant à moderniser son armée", a-t-il indiqué à Washington Free Beacon.
L'engin hypersonique DF-ZF (Wu-14) est capable de porter une ogive nucléaire ou conventionnelle. Il peut voler à une vitesse située entre Mach 5 et Mach 10 ce qui lui permet de frapper n'importe quelle cible au monde en moins d'une heure, d'après un rapport de la commission spéciale du Congrès sur la Chine (US-China Economic and Security Review Commission – USCC). Bénéficiant d'une très grande manœuvrabilité, il est capable d'échapper aux systèmes de défense antimissile, surtout lorsqu'il est tiré en salve.
La Chine est le quatrième pays à travailler sur l'élaboration d'armes hypersoniques, aux côtés des Etats-Unis, de la Russie et de l'Inde. En juillet 2014, les médias ont annoncé que la Chine élaborait un planeur hypersonique, mais aussi un missile de croisière hypersonique.