Osama Khayat a coordonné les actions de l’Etat Islamique au Koweït et a organisé des ventes d'armes, notamment de systèmes de missile sol-air FN6 développés en Chine et vendus en Ukraine, selon l'AFP, qui ont été expédiés aux terroristes de l’EI en Syrie via la Turquie.
Lors de son interrogatoire, Khayat a également admis avoir fait un transfert d'argent sur des comptes bancaires turcs ainsi que la propagande de l’EI sur Internet afin d'obtenir de nouvelles recrues.
Outre le chef libanais de la cellule, les autorités ont arrêté trois Syriens, un Egyptien et un Koweïtien. Le ministre a précisé que les autres membres de la cellule, deux Syriens et deux Australiens d'origine libanaise, se trouvaient en dehors du Koweït.
La cour d'appel devrait rendre son verdict vers le 13 décembre. En novembre, le tribunal koweïtien a déjà condamné cinq hommes à 10 ans de prison chacun pour collaboration avec l’EI.
Le ministère ukrainien de la Défense a démenti la vente des systèmes de missiles sol-air chinois à l’EI. Le département ne dispose pas de telles armes, a déclaré la porte-parole du ministère ukrainien de la Défense Viktoria Kouchnir.
Les autorités de Kiev ont à plusieurs reprises demandé aux Etats-Unis et à d'autres pays de livrer des armes à l'Ukraine. La conseillère à la sécurité nationale du président américain, Susan Rice, a déclaré le 6 février que l'administration d'Obama étudiait la possibilité d'apporter une aide militaire directe à l'Ukraine. Moscou a mis en garde Washington contre cette démarche, soulignant qu'elle finirait par accentuer l'escalade du conflit.