La France, maillon faible face au terrorisme?

© AFP 2024 Kenzo TridouillardRoses are placed in bullet holes of the window of a Japanese restaurant along the Rue de Charonne in central east Paris, on November 15, 2015, two days after deadly attacks across the city
Roses are placed in bullet holes of the window of a Japanese restaurant along the Rue de Charonne in central east Paris, on November 15, 2015, two days after deadly attacks across the city - Sputnik Afrique
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"Il est malheureux qu’il ait fallu attendre un tel drame et autant de morts pour réagir", déplore un responsable de l’association SOS Chrétiens d’Orient.

"Daech continue sa politique de terreur partout. Alors, pourquoi la France? Peut-être parce que c'est le maillon faible. C'est là qu'ils ont trouvé le terreau le plus favorable pour leur idéologie folle", a estimé dans une interview à Sputnik Benjamin Blanchard, responsable de l'association SOS Chrétiens d'Orient.

M. Blanchard espère que la politique française va changer et que la coopération avec la Russie, la Syrie et l'Iran va reprendre. "Mais je crains que pour l'instant cela ne soit pas le cas (…). J'espère que les frappes vont être efficaces car les Syriens constatent que les frappes de la coalition n'ont pas été très efficaces contrairement aux frappes russes depuis un mois", a-t-il précisé.

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Les journalistes et les hommes politiques évoquent la nécessité de coopérer avec la Russie et la Syrie, mais pas encore le gouvernement, regrette responsable.

"Pour l'instant, en Syrie, on n'a pas l'impression que la France a été sérieuse, donc on espère que maintenant la France va être plus sérieuse et c'est malheureux qu'il ait fallu attendre un tel drame et autant de morts pour réagir."

 

Il a approuvé la proposition de Manuel Valls d'expulser les radicaux du pays. Ce serait une mesure qui irait dans un bon sens, selon lui.

Le 13 novembre au soir, plusieurs fusillades et attentats-suicide quasi simultanés ont visé six points de Paris et sa proche banlieue. Trois kamikazes ont notamment actionné leurs charges explosives près du Stade de France, à Saint-Denis. L'attaque la plus meurtrière a frappé la salle de concert du Bataclan, où les terroristes ont tiré à bout portant sur la foule.

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