"Nous pouvons à tout moment vivre d'autres attentats car en face de nous, nous avons une armée terroriste", a indiqué mardi M. Valls sur France-Inter.
"Nous devons donner tous les moyens, comme cela n'a jamais été fait dans notre pays, à la police, à la gendarmerie ainsi qu'aux services de renseignement", a-t-il poursuivi. "Nous devons donner tous les moyens aux policiers et aux gendarmes en termes de véhicules, d'armes adaptées aux défis d'aujourd'hui et de créations de postes."
Manuel Valls ajoute que les engagements budgétaires européens de la France seront "forcément dépassés".
"Il y a peut-être en France et en Belgique des complices à cette tuerie. Nous devons nous concentrer sur l'enquête."
L'exécutif souhaite que l'inscription de l'état d'urgence dans la Constitution, annoncé par François Hollande à la suite des attentats de Paris, passe par le Congrès, et donc pas par l'autre option d'un référendum, a indiqué le premier ministre.
Il a en outre rappelé que 10.500 personnes faisaient actuellement l'objet d'une fiche S (pour "atteinte à la sûreté de l'Etat") qui est un outil de surveillance indispensable pour les services de gendarmerie, de police et de douane.