Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est défendu mardi de toute faille dans le renseignement, affirmant que le "risque zéro (…) n'existe pas" face aux attentats, et précisé qu'un total de 115.000 forces de l'ordre étaient mobilisés sur le territoire.
"Nous avons mobilisé 115.000 policiers, gendarmes, militaires sur l'ensemble du territoire national pour assurer la sécurité des Français", a annoncé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve sur France Info.
En outre, selon le ministre de l'Intérieur, les forces de l'ordre ont procédé à "128 perquisitions" dans la nuit de lundi à mardi dans le cadre de l'état d'urgence décrété après les attentats de Paris.
"Depuis maintenant des mois, nous procédons à des investigations, nous arrêtons ceux qui reviennent de Syrie, nous procédons à la neutralisation de ceux qui veulent commettre des attentats", a détaillé le ministre de l'Intérieur, rappelant que "pendant l'été, ce sont six attentats que nous avons déjoués".
L'attentat qui a fait 129 morts et 352 blessés près du Stade de France, dans la salle du Bataclan et dans plusieurs bars et restaurants de la capitale "a été préparé par des cellules en dehors du territoire national et mobilisant des individus qui n'étaient pas connus de nos services" et quand ceux-ci étaient connus, ce n'étaient pas pour des faits de terrorisme, a souligné le ministre, cité par l'AFP.
En outre, Bernard Cazeneuve ajoute que va être ouvert le débat sur la possibilité pour les policiers de garder leurs armes en dehors de leurs heures de service.
"Nous sommes face à des tueurs qui peuvent décimer froidement des lieux, des quartiers, des populations. Il faut pouvoir très rapidement les neutraliser", a indiqué le ministre.