Les militants du réseau "No Borders", mouvement européen qui milite pour l'abolition des frontières et la libre circulation, ont été directement accusés par le ministère de l'intérieur d'avoir fomenté les violences en profitant du désarroi et de la détresse des migrants pour les pousser à faire n'importe quoi. Christian Salomé estime que ces accusations ne sont pas fondées.
Qui sont les "No Border"
Le porte-parole du ministère de l'intérieur Pierre-Henry Brandet de son côté les a dépeints comme "des gens qui sont très souvent dans l'ombre, qui manipulent, qui incitent les migrants à des violences avec les policiers et à prendre d'assaut des camions pour ainsi espérer, de manière illusoire, passer au Royaume-Uni".
Depuis les évènements, le dispositif policier a été considérablement renforcé.
Dispositif policier
Quid des 1500 migrants en moins?
On l'a bien compris, la situation s'est apaisée ces derniers jours mais reste explosive et peu se détériorer rapidement. Par ailleurs, les travaux de mise en place du camp en dur censé accueillir 1.500 personnes dans des conditions plus dignes au sein de la "jungle" de Calais ont débuté dans le calme, jeudi 12 novembre, et doivent prendre fin à la mi-janvier.
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