L'Onu explique par une "malheureuse erreur humaine" l'envoi, à titre d'aide humanitaire, dans les villes syriennes assiégées de Zabadani et de Madaya de produits à la date limite de consommation (DLC) expirée, lit-on samedi dans un communiqué conjoint des agences onusiennes travaillant en Syrie.
"Nous ne pouvons que confirmer que l'incident est dû à une fâcheuse erreur humaine commise lors du chargement (du produit)", a déclaré le coordinateur de l'action humanitaire des Nations unies en Syrie, Yacoub El Hillo.
Quoi qu'il en soit, les employés de l'Onu ont souligné que, selon les médecins, la consommation de ces produits ne menaçait en rien la santé des gens, y compris des enfants en bas âge. L'organisation prend toutefois toutes les mesures qui s'imposent pour corriger la situation.
Selon l'Onu, dans un convoi arrivé dans les villes syriennes assiégées de Zabadani et de Madaya de Damas et du sud de la Turquie, 320 des 650 boîtes de biscuits portaient une DLC qui avait expirée en septembre.
L'Onu a demandé d'isoler tous les biscuits "périmés", en attendant de pouvoir envoyer au plus vite un nouveau lot d'aide humanitaire. L'organisation a aussi demandé à toutes les parties impliquées dans le conflit, y compris au gouvernement syrien, de permettre au personnel médical d'examiner tous ceux qui auraient pu consommer les biscuits en question.