En dépit de mesures de sécurité renforcées adoptées pour éviter de tels incidents, un député de l'opposition est parvenu à faire entrer une bombe lacrymogène dans l'hémicycle où il l'a activée. Le gaz s'est alors répandu et le président du parlement a suspendu la session.
And Again … Opposition Release Tear Gas In Kosovo Parliament https://t.co/3lmLm126k9 pic.twitter.com/jd4NhMDBLZ
— InSerbia News (@InSerbiaNetwork) 23 октября 2015
"Nous ferons tout notre possible pour bloquer les travaux du parlement", a déclaré Glauk Konjufca, vice-président du parti Vetëvendosje (Autodétermination), qui mène le mouvement de protestation.
"Le gouvernement provoque une crise en cherchant à convoquer ces sessions. Cela ne fait qu'envenimer la situation", a-t-il ajouté.
Après cet incident, le gouvernement a décidé de reconvoquer les députés. Mais un membre de l'opposition est à nouveau parvenu à déclencher une bombe lacrymogène dans la salle du parlement malgré la présence d'une centaine de policiers chargés de séparer les députés favorables au gouvernement et ceux de l'opposition.
Police cordon in front of the Kosovo parliament as hundreds protest outside. Inside, MPs prepare for 8pm session. pic.twitter.com/QmZznAQyrZ
— Una Hajdari (@UnaHajdari) 23 октября 2015
Par ailleurs, réunis devant le parlement, près de 200 sympathisants de Vetëvendosje, principale formation de l'opposition, ont été dispersés par des policiers anti-émeutes à l'aide de gaz lacrymogène.
L'opposition a déjà plusieurs fois répandu du gaz lacrymogène au parlement, mais aussi jeté des oeufs et sifflé, pour empêcher la tenue de sessions.
Le parti Vetëvendosje affirme que le dialogue avec Belgrade ne peut que compromettre l'indépendance proclamée en 2008.
La Serbie, qui n'a pas reconnu l'indépendance du Kosovo, le considère toujours comme l'une de ses provinces.
Jeudi, les 28 pays de l'UE ont donné leur feu vert pour la signature d'un "accord de stabilisation et d'association", première étape sur le long chemin de l'adhésion du Kosovo à l'UE.