Un nouveau centre de coordination qui recueille, traite et échange des renseignements sur l'activité du groupe terroriste Etat islamique entre Irakiens, Syriens, Russes et Iraniens a également été mis en place à Bagdad, capitale irakienne.
Néanmoins, il semblerait que les Etats-Unis cherchent à sauvegarder leur hégémonie militaire dans la région irakienne et qu'ils aient maille à partir avec les Russes:
"J'ai déclaré que nous aurions du mal à vous accorder l'aide nécessaire si les Russes y participent également", a riposté le chef d'état-major interarmes américain au premier ministre irakien.
En outre, Joseph Dunford s'est empressé d'ajouter que les USA "ne pourront mener des opérations en Irak si les Russes y sont déployés en même temps". Le général a par ailleurs avoué que l'éventuel appel à l'aide de l'Irak à la Russie avait suscité "de l'angoisse" à Washington.
Depuis août 2014, les USA et leurs alliés effectuent des frappes aériennes sur des positions de l'EI en Irak, et depuis septembre 2014 ils bombardent les terroristes en Syrie.
La Russie mène, depuis le 30 septembre, une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.