Selon cette déclaration de Mme Zakharova parue ce lundi 5 octobre, les membres de l'organisation Médecins sans frontières qualifient cette frappe aérienne de grave violation du droit international. La représentante du ministère russe souligne qu'il est difficile de ne pas être d'accord avec cette conclusion.
"Selon les déclarations de l'organisation internationale, au moment de la frappe, il n'y avait pas de militants des groupes extrémistes dans l'hôpital", lit-on dans sa déclaration.
Le drame de Kunduz est loin d'être le premier de la liste des interventions où les habitants de l'Afghanistan trouvent la mort suite à un bombardement non ciblé par les Américains, souligne Mme Zakharova.
"Nous désapprouvons de manière catégorique la frappe aérienne d'une structure civile. Nous exigeons l'ouverture rapide d'une enquête objective sur l'accident et la condamnation de ceux qui sont coupables de la tragédie", lit-on dans le commentaire.
Mme Zakharova a également présenté ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité la guérison la plus rapide possible à ceux ayant été blessés dans l'attaque.
L'hôpital de l'organisation internationale Médecins sans frontières dans la ville de Kunduz, au nord de l'Afghanistan, a été détruit le matin du 3 octobre dernier, suite à une frappe effectuée par les forces aériennes américaines. Plus de 20 membres du personnel et des malades ont été tués, et près de 40 personnes ont été blessées.