"La Syrie ne peut pas prendre de mesures politiques et démocratiques concernant l'organisation d‘élections ou ce qui touche à la constitution tant que le terrorisme se propage dans le pays et que des civils innocents sont tués", a indiqué Walid Mouallem.
En outre, le chef de la diplomatie syrienne a évoqué les frappes aériennes visant les positions de l'EI, effectuées depuis un an par une coalition menée par les Etats-Unis.
"Ces frappes aériennes sont inutiles si elles ne se font pas en collaboration avec l'armée syrienne. Toutes les précédentes opérations aériennes n'ont fait que propager un peu plus le terrorisme", a-t-il déclaré.
Quant aux frappes aériennes russes en Syrie, Walid Mouallem a conclu qu'elles "sont un exemple de participation efficace à la lutte contre le terrorisme".
L'ambassadeur de Syrie en Russie Riyad Haddad a également confirmé que les frappes ciblaient uniquement des groupes terroristes armés et non l'opposition et la population civile. Selon l'ambassadeur, l'armée syrienne dispose des coordonnées exactes des islamistes.