Exprimant le malaise du Japon au sujet de la présence de Ban Ki-moon au défilé militaire sur la place Tiananmen, le secrétaire général du gouvernement japonais Yoshihide Suga a insisté sur le fait que l'ONU devait faire preuve de "neutralité":
"Nous voulons encourager les Etats membres à regarder vers l'avenir et à ne pas se focaliser inutilement sur des événements particuliers du passé."
"Les inquiétudes du gouvernement japonais concernant la visite du secrétaire général de l'ONU à Pékin témoignent de l'étroitesse d'esprit de l'administration de Shinzo Abe et de son obstination à s'arc-bouter sur des perceptions erronées de l'histoire. (…) Faire preuve aussi ouvertement de son mécontentement est contraire à la bienséance diplomatique."
China criticizes Abe’s view of war history at massive military parade, vows to cut troop… http://t.co/5YRmNb1Qw5 #News #Tokyo #Japan #News
— Breaking Tokyo News (@FollowTokyoNews) 3 сентября 2015
Répondant aux critiques de Tokyo, l'ONU maintient que la présence du Secrétaire général de l'ONU à la parade militaire à Pékin "est une occasion de réfléchir sur le passé pour mieux envisager l'avenir".
De son côté, Ban Ki-moon a déclaré qu'il était indispensable que la communauté internationale tire des leçons du passé, soulignant la nécessité de "considérer le passé, quel genre de leçons nous avons appris, et comment nous pouvons aller de l'avant vers un avenir meilleur fondé sur les leçons apprises".
Le grand défilé organisé par la Chine le 3 septembre est destiné à commémorer l'histoire, honorer la mémoire des héros qui sont tombés, préserver la paix et ouvrir une voie vers l'avenir, sans qu'aucun pays spécifique ne soit ciblé, a dit Qu Rui, directeur adjoint du Bureau de l'Equipe de direction de la parade et chef adjoint du Département des opérations de l'état-major général.