Les deux chambres du parlement, le Sénat et l'Assemblée nationale, évoqueront les conséquences. "Un projet de loi sur le règlement des obligations supplémentaires liées à la rupture du contrat avec la Russie dans le domaine de construction des porte-hélicoptères", annoncé le gouvernement.
Le ministre français des Finances Michel Sapin a promis au parlement de révéler tous les chiffres qui "seront totalement transparents".
Plus tôt, M. Sapin, qui avait confirmé que le parlement serait saisi de ce dossier à la rentrée, a précisé également que ce texte serait d’abord "adopté en conseil des ministres d’ici à la fin août ".
Initialement, le remboursement des frais engagés par la Russie ne devait pas dépasser 1,2 milliard d'euros, soit la somme initiale de la transaction, selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Paris aurait déjà versé 785 millions d'euros, soit les sommes déjà avancées par la Russie. Seulement, si la dette sera acquittée, cela ne mettra pas
Frédéric Pons, journaliste de l'hebdomadaire français Valeurs actuelles appelle également à ne pas oublier "d'autres conséquences regrettables: les chantiers français perdent l’entretien des Mistral 1 et 2 (20 à 30 millions d'euros par an, sur 30 ans) et la construction, avec les Russes, de navires câbliers et de ravitailleurs (500 millions)".