Dans un premier temps, les scientifiques désirent cloner un mammouth, après que des restes de ces grands herbivores laineux disparus il y a des millénaires de la surface de la Terre pour des raisons encore discutées ont été retrouvés en 2012 dans le pergélisol sibérien.
Afin de mettre en œuvre le projet, l'Université fédérale nord-est de la République de Sakha, la Fondation sud-coréenne pour la recherche en biotechnologie Sooam et l'Institut du génome à Pékin ont décidé d'unir leurs efforts.
L'objectif principal du laboratoire est de récupérer des cellules vivantes pour le clonage. C'est pourquoi, les spécialistes doivent trouver non seulement des restes d'animaux bien conservés dans le pergélisol, mais aussi développer une méthodologie qui leur permettra de les dégivrer correctement.
En mars dernier, des généticiens américains avaient rapporté qu'ils avaient réussi à insérer 14 gènes de mammouth dans l'ADN d'un éléphant, en utilisant l'outil d'édition de génome CRISPR. Les résultats de l'expérience n'ont pas encore été révélés dans les revues scientifiques.