Ces décapitations portent à 120 le nombre de personnes exécutées en Arabie saoudite depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP à partir de communiqués saoudiens.
Dans la Province orientale (est), un Egyptien a été décapité pour avoir poignardé à mort, lors d'une dispute, l'un de ses concitoyens, selon la même source.
Meurtre, viol, vol à main armée, apostasie et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans le royaume ultra-conservateur saoudien, régi par une version rigoriste de la loi islamique.
Le ministère de l'Intérieur invoque la dissuasion comme argument clé pour justifier les décapitations.
Le rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Christof Heyns, a souligné en mai que les conditions n'étaient pas réunies dans le royaume pour des "procès équitables selon les normes internationales, nombre d'entre eux se déroulant notamment dans le secret".