La Russie ne reçoit pas intégralement les éléments de l'enquête technique sur le crash du Boeing malaisien dans le Donbass, bien que cette information soit communiquée à d'autres enquêteurs, a annoncé mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Les participants russes ne reçoivent pas l'ensemble des informations mises à la disposition de certains autres membres du groupe", a-t-il déclaré aux journalistes à Kuala Lumpur.
Le ministre a également commenté les affirmations selon lesquelles le Boeing effectuant le vol MH17 avait été abattu par un missile fabriqué en Russie.
"Il est très facile de réunir ces fragments et de les analyser pour établir où ce missile a été produit et dans quelle armée il est en service", a indiqué M. Lavrov.
Il a souligné que rien de ce genre n'avait été fait et que les enquêteurs n'avaient pas contacté le consortium russe Almaz-Anteï, constructeur des systèmes de missiles sol-air Bouk. Et pourtant, comme le prétendent Kiev et certains pays occidentaux, c'est précisément ce type de missile qui aurait abattu le Boeing malaisien.