En instaurant en 1999 la monnaie unique européenne dans 11 pays de l'UE, les initiateurs de ce projet espéraient que cela aiderait à égaliser les niveaux de vie entre les pays de la zone euro, écrit Rzeczpospolita, citant le rapport de la BCE.
La situation dans les pays sud-européens ayant adopté la monnaie unique ne s'est pas améliorée. Les plus pauvres de ces pays sont soit restés au même niveau qu'il y a 17 ans (l'Espagne et le Portugal), soit retombés à un niveau encore plus bas (la Grèce). En 1999, l'Italie, par exemple, figurait parmi les Etats les plus riches de l'Union européenne, alors que maintenant, le niveau de vie y est inférieur à la moyenne.
La deuxième cause réside dans la "rigueur" du marché du travail. La régulation de ce marché affaiblit la concurrence dans de nombreux domaines, ce qui entraîne à son tour une réduction de la croissance économique et, par conséquent, du bien-être de la population, indique le quotidien polonais.
"Les flux financiers dirigés vers les pays pauvres de la zone euro n'ont pas été bien utilisés et, pour cette raison, n'ont pas provoqué d'essor économique", a conclu le journal.