L'accord a été signé le 19 mai puis approuvé par le parlement syrien le 7 juillet. Selon l'agence Sana, cette nouvelle ligne de crédit servira à "l'importation de marchandises et à l'exécution de projets" dans le pays miné par le conflit.
Selon les rapports du Centre de recherche politique syrien, les pertes économiques et sociales que la Syrie a accumulées s'élèvent à plus de 202,6 milliards de dollars depuis le début de la crise. La catastrophe humanitaire syrienne a atteint une ampleur sans précédent. Le pays a besoin d'un soutien financier et d'une aide humanitaire. Après quatre ans d'un conflit armé qui a fait plus de 230.000 morts, le gouvernement syrien dont les ressources s'épuisent, compte énormément sur les lignes de crédits accordés par l'Iran.
"L'aide humanitaire au peuple syrien ne se limite pas à l'octroi des prêts. L'Iran fournit également un soutien technique et des produits de première nécessité aux civils syriens, vivant dans des conditions extrêmement difficiles", a déclaré le journaliste iranien, Emad Abshenass, dans une interview accordée à l'agence Sputnik.
"L'aide à la Syrie représente un devoir moral pour les Iraniens, car la Syrie a accordé un soutien et de l'assistance au peuple iranien pendant la guerre Iran-Irak. Maintenant, c'est notre tour de répondre de manière adéquate ", a précisé le journaliste iranien.
Malgré d'importantes difficultés économiques, Téhéran trouve des possibilités d'aider financièrement son allié afin d'assurer la sécurité du pays, en proie aux attaques terroristes.
"Le soutien financier à la Syrie constitue, en réalité, un soutien à la résistance face au terrorisme. C'est un devoir sacré iranien prévoyant la résistance à toutes les menaces terroristes dans la région", a rapporté le conseiller du président du parlement iranien, Hossein Sheikholeslam, à l'agence Sputnik.