"Washington (…) négocie avec toutes les nations frontalières de la Chine, en exigeant des engagements qui excèdent leurs capacités administratives, afin d’engager une +confrontation+ avec Pékin", indique un des documents publiés mardi par Libération.
"Houben pense toutefois que si l'accord TPP met dix ans à aboutir, le monde — et la Chine — auront sans doute tellement changé que le pays se sera probablement désintéressé de ce processus", lit-on sur le site du quotidien français.
Toujours selon M.Houben, dans ce cas, Washington "n'aura pas d'autre choix" que de se tourner de nouveau vers l'Organisation mondiale du commerce.
Le responsable estimait en outre que cet intérêt pour l'Asie constituait "une preuve supplémentaire de l'absence de plan de négociation défini de Washington à l'égard des pays émergents, dont la Chine et le Brésil, ni même de plan d'action proactif dans le cadre de l'OMC".
D'après le président américain Barack Obama, l'accord TPP permettrait notamment aux Etats-Unis d'établir de nouvelles règles dans le domaine du commerce international, destinées à "éviter les erreurs commises par le passé, à profiter de nouvelles opportunités et à maintenir nos valeurs".
Fin 2014, le dirigeant russe Vladimir Poutine a estimé que l'espace de Partenariat transpacifique excluant la Russie et la Chine ne permettrait pas d'assurer une coopération économique efficace.