Selon lui, les opposants à l'accord TPP ne sont pas toujours hostiles aux principes de libre-échange, mais dénoncent la nature corrompue et secrète des négociations sur ce sujet, menées dans les intérêts de grands industriels mondiaux qui se "remplissent les poches au détriment des contribuables".
"Si le libre-échange veut avoir un avenir, cet avenir doit résider dans la transparence et la légitimité qu’induit la transparence", écrit M.Doctorow.
Si les Démocrates siégeant au Congrès américain finissent par "enterrer" l'accord TPP, cela témoignerait du fait que les libéraux US sont eux aussi lassés des groupes d'intérêts spéciaux qui détournent les accords commerciaux pour se procurer des avantages, indique l'écrivain.
Brunei, le Chili, la Nouvelle-Zélande et Singapour ont signé un traité de partenariat transpacifique en 2005. Les négociations avec les Etats-Unis et d'autres pays souhaitant adhérer au Partenariat transpacifique n'ont toujours pas abouti.
D'après le président américain Barack Obama, l'accord TPP permettrait notamment aux Etats-Unis d'établir de nouvelles règles dans le domaine du commerce international, destinées à "éviter les erreurs commises par le passé, à profiter de nouvelles opportunités et à maintenir nos valeurs".
Fin 2014, le dirigeant russe Vladimir Poutine a estimé que l'espace de Partenariat transpacifique (TPP) excluant la Russie et la Chine ne permettrait pas d'assurer une coopération économique efficace.