Des dizaines de Russes se sont adressés à la Société de protection des droits des consommateurs suite à des refus répétés de visas Schengen.
Selon Mikhaïl Anchakov, directeur de la Société pour la protection des droits des consommateurs, 20 à 30 plaintes ont été reçues au cours des six derniers mois.
"Les plaignants voient un lien direct entre le refus de visa et les séjours en Crimée, car suite à plusieurs demandes d'expliquer le motif du refus, le personnel des consulats de certains pays, tels que la Lituanie ou la Lettonie, a évoqué la Crimée", a poursuivi le défenseur des droits des consommateurs.
Selon Vygaudas Usackas, chef de la représentation de l'Union européenne à Moscou, le nombre de refus de visas Schengen pourrait effectivement augmenter. Pourtant, selon lui, cela n'a aucun lien avec la conjoncture politique.
"Je voudrais vous prévenir par avance que des dysfonctionnements peuvent intervenir dans le nouveau système, mais ils seront liés exclusivement à des paramètres techniques", a déclaré le chef de la représentation de l'Union européenne à Moscou lors d'une conférence de presse qui s'est tenue mercredi 25 juin.
Il a également rappelé que l'UE ne considérait pas la Crimée comme un territoire russe, ce qui pourrait poser problème pour les habitants de la péninsule demandant un visa Schengen.
"La politique européenne envers la Crimée n'a pas changé. Les habitants de la Crimée doivent continuer à demander leur visa Schengen en Ukraine", a conclu M.Usackas.